Le 22 novembre, Kakao a organisé la finale du concours « AI TOP 100 » à son AI Campus de Yongin. Cent finalistes, choisis parmi quelque 3 000 candidats, ont été invités à résoudre des cas de la vie quotidienne à l'aide d'outils d'intelligence artificielle. L'événement, porté par KakaoImpact et BrianImpact et soutenu par le ministère des Sciences et des TIC, illustre une approche pratique de la diffusion des compétences en IA.

Un concours ancré dans le concret

Les épreuves proposaient des situations professionnelles et administratives familières plutôt que des exercices purement techniques. Parmi les exemples figurait la reconstitution rapide du travail laissé par un collègue parti sans passation, afin de produire un nouveau dossier de projet. L'objectif affiché était d'expérimenter de nouvelles façons de résoudre des problèmes grâce à la collaboration entre humains et IA, en mettant l'accent sur des résultats immédiatement applicables.

Une participation large, signe de démocratisation

Le profil des candidats reflète une diversité notable : l'âge des participants allait de 15 à 67 ans et les métiers représentés incluaient étudiants, travailleurs indépendants, pompiers, agriculteurs, avocats et entrepreneurs. Plus de la moitié des finalistes n'étaient pas développeurs, ce qui, selon les organisateurs, témoigne d'une appropriation croissante des outils d'IA par des publics non techniques. Cette diversité a été saluée comme une preuve que l'IA peut sortir des seuls cercles spécialisés pour devenir un instrument d'usage courant.

Enjeux, retombées et rôle des acteurs privés

Le concours distribuait une dotation totale annoncée de 150 millions de wons, dont un grand prix de 30 millions. Le lauréat, l'étudiant Jae Tae‑ho, a exprimé son souhait d'utiliser la technologie pour améliorer le monde, position qui correspond à l'esprit affiché de l'événement. Le vice‑premier ministre présent a rappelé que la maîtrise de l'IA est une compétence clé pour l'avenir, et le dirigeant de Kakao a mis en avant la nécessité d'un « un‑learning » vis‑à‑vis de méthodes anciennes pour mieux exploiter ces outils.

Au‑delà des récompenses, l'initiative met en lumière le rôle croissant des entreprises dans la formation pratique aux compétences numériques. En organisant des compétitions fondées sur des cas d'usage, des acteurs privés comme Kakao peuvent accélérer l'exposition de publics variés à des situations de travail augmentées par l'IA, et susciter des vocations ou des réorientations professionnelles.

Suites annoncées et accessibilité

Selon les organisateurs, KakaoImpact publiera prochainement les énoncés de l'épreuve et ouvrira un site permettant au public de tester les problèmes proposés. Cette démarche vise à prolonger l'effet pédagogique du concours et à offrir des ressources pratiques à ceux qui souhaitent s'entraîner ou comprendre comment l'IA peut aider à résoudre des tâches concrètes.

Ce qui reste à confirmer

Plusieurs points opérationnels n'ont pas encore été précisés publiquement : la date exacte de mise en ligne des énoncés et du site dédié, le format des ressources proposées au grand public, et les modalités de suivi pour les participants au‑delà de la compétition. Il restera aussi à observer si des initiatives comparables se multiplieront, et quelle influence cet événement aura sur les politiques de formation nationale en IA.

À retenir

  • L'AI TOP 100 de Kakao a réuni 100 finalistes le 22 novembre, sélectionnés parmi environ 3 000 candidats.
  • Les participants représentaient un large spectre d'âges (15–67 ans) et de métiers; plus de la moitié n'étaient pas développeurs.
  • Les épreuves portaient sur des cas concrets du quotidien plutôt que sur des défis purement techniques.
  • Dotation annoncée : 150 millions de wons au total, grand prix de 30 millions; le vainqueur est l'étudiant Jae Tae‑ho.
  • KakaoImpact prévoit de rendre public une partie des problèmes et d'ouvrir un site pour les tester.

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