Oracle annonce avoir formé 32 000 experts pour accompagner le déploiement d'agents d'IA dans les services des ressources humaines. Selon l'éditeur, 60 % de ses clients utilisent désormais une forme d'IA au sein de Fusion HCM, soit une hausse de 45 % en un an. Ces éléments, présentés lors d'Oracle AI World 2025, signalent un déplacement de l'IA : elle n'est plus seulement un assistant d'information, elle orchestre aussi des flux de travail RH à grande échelle.

Ce que dit Oracle et les chiffres clefs

Les annonces d'Oracle mettent en lumière deux chiffres majeurs : 32 000 experts formés et une adoption de l'IA par 60 % des clients de Fusion HCM, en hausse de 45 % sur un an. Lors d'Oracle AI World 2025, la vice‑présidente senior en charge de la stratégie produit HCM a souligné que l'IA dépasse le rôle de simple répondant aux requêtes RH pour piloter, en arrière‑plan, des processus opérationnels.

Oracle mise sur un réseau d'experts formés pour déployer des agents d'IA capables d'automatiser des processus, d'assister le recrutement et de soutenir le développement des compétences au sein des entreprises. L'adoption semblerait particulièrement vive en Inde, où la transformation aurait pris une accélération plus importante qu'ailleurs.

Impacts attendus sur les pratiques RH

La transition évoquée par Oracle traduit une mutation fonctionnelle : l'IA évolue d'une logique d'aide ponctuelle vers une gouvernance opérationnelle continue des activités RH. Concrètement, cela peut entraîner :

  • une automatisation accrue des tâches répétitives et des workflows administratifs ;
  • des outils d'aide au recrutement plus intégrés, capables de traiter volumes et critères à vitesse élevée ;
  • des dispositifs d'accompagnement des compétences qui opèrent à plus grande échelle et en continu.

Selon l'éditeur, ces capacités permettent de traiter des problématiques RH avec plus de rapidité et à plus grande échelle, mais elles rendent aussi ces mêmes problématiques plus complexes à gérer pour les équipes humaines.

Enjeux de gouvernance, compétences et contrôle humain

Le recours à des agents d'IA pour piloter des workflows soulève des questions de gouvernance et de responsabilité. Oracle souligne que les défis traditionnels des RH (former des leaders, développer les compétences, recruter les bons talents) demeurent, mais se déroulent désormais dans un contexte où la vitesse et l'ampleur des décisions peuvent augmenter.

Plusieurs exigences émergent pour les organisations :

  • redéfinir les compétences internes pour superviser et paramétrer des agents d'IA ;
  • mettre en place des règles claires de responsabilité et de supervision humaine ;
  • investir dans la formation continue pour maintenir la pertinence des équipes face à des processus automatisés.

Le débat central reste le juste équilibre entre automatisation et contrôle humain : comment conserver la qualité des décisions RH tout en tirant parti des gains d'efficacité offerts par l'IA ?

Ce qui reste à confirmer

Les informations disponibles indiquent l'ampleur des formations et l'augmentation d'adoption, mais plusieurs éléments restent à préciser : le contenu exact des formations dispensées aux 32 000 experts, les modalités concrètes de supervision humaine des agents d'IA, ainsi que des indicateurs mesurant l'impact sur la qualité des recrutements et le développement des compétences. De même, les différences d'adoption entre régions méritent des données plus détaillées pour être correctement évaluées.

À retenir

  • Oracle a formé 32 000 experts pour déployer des agents d'IA au sein des RH.
  • 60 % des clients utilisent désormais une forme d'IA dans Fusion HCM, progression de 45 % en un an.
  • L'IA passe d'un rôle d'assistance à une orchestration des workflows RH.
  • La transformation s'accélère notamment en Inde, selon l'éditeur.
  • Les entreprises doivent repenser compétences, gouvernance et supervision humaine et investir dans la formation continue.

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